On s'acharne à rêver d'une vie meilleure dans un monde meilleur, mais on côtoie des gens de pire en pire dans une société merdique, de pire en pire. Nous nourrissons nos souffrances comme si nous dépendions d'elles pour être. Et pour être, il faut avoir, possèder des addictions, s'alimenter de sentiments éphemères. Plus le temps passe, moins nous sommes sains. Toujours plus pourris. Toujours entraînés plus loin dans un univers qui ne veut pas de nous. Dans un monde d'amour préfrabriqué, dans une société où le jugement est la vérité. Avoir mal, toujours avoir mal. Se dire que nous sommes les seuls. Alors que tous, tous, souffrons d'un mal-être persistant. Qui se lèvera le premier? Probablement pas moi.
